Un 8 Mai en Lorraine de l’an 2011

Un 8 Mai en Lorraine de l’an 2011

Un 8 Mai en Lorraine de l’an 2011

 

Raid from Nancy, Rozérieulles & Metz

 

de Cygnes en Signes à Metz
Le lac aux cygnes, situé près du grand plan d’eau de la ville est devenu un endroit incontournable pour les habitants et les visiteurs de passage à Metz. Il est en effet un lieu de promenade très agréable, ombragé, calme en plein centre ville mais également le lieu choisi pour un spectacle …

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Temple Neuf de Metz
Le Temple Neuf ou église des Allemands est un édifice construit à Metz durant l’annexion allemande. Il illustre la politique de germanisation par l’architecture déployée à cette époque par Guillaume II pour asseoir son emprise sur la ville. Il est aujourd’hui le lieu de rassemblement de la communauté protestante réformée du centre de Metz.

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Cathédrale de Metz, Femme aux yeux bandés
Représentation de La Synagogue, une femme tient une lance brisée, aux yeux bandés, expression de son refus de reconnaître dans le Christ le Messie attendu.
Elle  laisse tomber les tables de la Loi, symbole de l’Ancien Testament dépassé. (Nouveau Testament)

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Cathédrale Saint-Étienne de Metz
La cathédrale Saint-Étienne est l’église principale du diocèse de Metz en Moselle. Construite à partir de 1220, elle est familièrement surnommée la « lanterne du bon Dieu », en raison de la surface couverte par ses vitraux. En effet, la cathédrale de Metz est non seulement la cathédrale de France ayant la plus grande surface vitrée — près de 6 500 m2 mais également celle qui présente les plus grandes verrières gothiques d’Europe.
Sa voûte qui culmine à quarante-et-un mètres au-dessus du sol au niveau de la nef fait également de Saint Étienne de Metz l’une des plus hautes cathédrales de France.
La cathédrale fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 février 1930.

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Cérémonie de commémoration du 66e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945,
au Monument aux Morts, Places d’Armes et Hôtel de ville. Metz

Mr. J.P De La Grassiere

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Nancy

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L’hirondelle et l’escargot
24 Rue Jean Lamour à Nancy

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Rozérieulles
http://www.mairie-rozerieulles.fr
C’est un ancien village de vignerons sur la voie romaine de Verdun à Metz (nommée à l’époque Divodurum Mediomatricorum).

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C’est un ancien village de vignerons sur la voie romaine de Verdun à Metz

Au Moyen Âge, Rozérieulles dépendait de l’ancien pays messin. Les familles messines y possédaient d’importants domaines. S’y trouvait également un prieuré de l’abbaye de Mouzon (Ardennes).

En 1817, Rozérieulles, village de l’ancienne province des Trois-Évêchés avait pour annexes la ferme de Maison-Neuve et les moulins de Longeau et de Bazin. À cette époque il y avait 488 habitants répartis dans 81 maisons.
La commune fut annexée par l’Allemagne de 1871 à 1918, et de nouveau de 1940 à 1944. Rozérieulles faisait alors partie du Landkreis Metz. Comme Metz, Rozérieulles fut libérée le 20 novembre 1944 par la 3e armée américaine commandée par le Général Patton.

au fil du temps Rozérieulles : le petit village oublié…
http://www.republicain-lorrain.fr

Aux confins de l’agglomération messine, Rozérieulles marque le point de liaison entre la ruralité et le paysage urbain. Une situation géographique qui, peut-être, a joué dans sa façon d’évoluer. Constamment à l’ombre des communes avoisinantes, et leurs histoires parfois envahissantes, la commune de Rozérieulles souffre encore aujourd’hui d’oublis notables, ou d’erreurs significatifs quant à son passé. Injustement restés bloqués dans le fourreau des lames aiguisées des historiens, les faits sont pourtant avérés.

  • 1870 : Ça chauffe à Gravelotte

L’Histoire n’a voulu retenir que le nom de l’illustre commune voisine. La bataille de Gravelotte marque, dans l’esprit de tous, la défaite française face à l’armée de Prusse. Les boulets des centaines de canons que s’échangent, ce 18 août 1870, français et prussiens dans un fracas inimaginable ne tombent pourtant pas tous sur la commune de Gravelotte. Non loin de là, Rozerieulles subit elle aussi les foudres d’une guerre impitoyable pour ses acteurs, mais aussi pour ses spectateurs malgré eux. La commune connaît des bombardements terribles, qui marquent durablement les habitants. Pour se souvenir de ceux qui sont tombés, les Allemands, qui ont annexé la commune en même temps que l’Alsace et la Moselle, érigent neuf monuments aux Morts. En 1895, vingt-cinq ans après la funeste bataille de 1870, ils inaugurent une tour de 35 mètres de haut : l’Aussichtstrum, sur l’emplacement de l’actuel fort Jeanne D’Arc. Après un an de construction, la tour surplombe le champ de bataille, et des centaines de plaques commémoratives y sont adossées. L’histoire voulut que dix ans plus tard, elle fut démolie car les Allemands jugèrent que la tour servait de point de repère pour situer le fort Jeanne d’Arc. L’Aussichtstrum fut oubliée.

  • Entre-Deux guerres : vive le théâtre

Si Rozérieulles est aujourd’hui imprégnée du théâtre, c’est que la tradition remonte à longtemps. Entre les deux guerres, la commune désireuse de garder sa jeunesse construit une salle, par l’intermédiaire de l’association St-Remi, sur des terrains mis à disposition par le conseil de fabrique. Activité de distraction, le théâtre connaît très vite un succès considérable et permet à Rozérieulles de garder ses habitants les plus jeunes. Un cinéma s’implante même jusque dans les années 1970, oublié lui aussi. Aujourd’hui encore, la salle, après avoir accueilli bon nombre de manifestations culturelles, est le siège du théâtre de Val de Metz.

  • 1940-1944 : une commune deux fois victime

Comme la plupart des autres villages, Rozérieulles connaît une vague d’expulsion le 11 novembre 1940. Beaucoup de villageois sont déportés. Dans le centre historique, la petite mairie est vite isolée, les rues se vident. L’espoir renaît en 1944 avec le débarquement américain. Malheureusement, les bombes vont encore pleuvoir sur la petite commune. La faute au mauvais temps diront certains. En prenant Woippy pour cible, les avions américains se trompent lourdement et pilonnent Rozérieulles. Le château est détruit. Peu se souviennent aussi que le fort Jeanne d’Arc fut le dernier à être libéré par la 26e Division d’infanterie américaine, le 13 décembre 1944…

  • L’aide de Paris

Au lendemain de la guerre, les champs sont impropres à la culture tant ils abritent encore de mines. Pour pallier à ce manque, Rozérieulles a la chance d’être tirée au sort par l’école Centrale de Paris qui reverse les bénéfices de son bal à la commune. 443 068 francs seront donnés le 20 février 1946 afin d’investir dans les meubles, les batteries de cuisines, les couverts. De nos jours, la rue du groupe scolaire porte le nom de l’école Centrale des Arts de Manufacture.

  • Construction du groupe scolaire

Dès les années 1950, la commune commence à s’étendre considérablement.
À tel point que l’afflux d’élèves oblige la localité à se doter d’un nouveau groupe scolaire dans sa partie basse en 1957. Il regroupera trois classes de garçons, et deux classes de filles en plus, soit cinq classes supplémentaires d’un seul coup. Une école qui, loin de céder à sa grandeur, conservera un esprit familial et attachant pour ses directeurs.
La plupart resteront en poste entre 25 ans et 35 ans. D’ailleurs, les écoles élémentaires n’en connurent que sept depuis 1930.
En 1955, la commune entame une série de constructions de lotissements, qui se poursuivra en 1969, 1978, 1994 et 2008. Rozérieulles grandit, avec toujours son inébranlable discrétion.